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L'électronique, une science qui nous entoure au quotidien. Découvrons ensemble les bases de cette technologie qui anime notre monde.
L'électronique, c'est simple quand on sait comment s'y prendre. Découvrez nos conseils et astuces pour réussir vos projets.
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21/04/2025
Erreur : partir directement sur un design complet, complexe et industrialisable.
Pourquoi c’est risqué :
Le besoin utilisateur est peut-être mal défini.
Le produit pourrait évoluer rapidement.
Le coût de développement est élevé.
La bonne approche : commencer par un MVP fonctionnel. Testez les usages clés avec le minimum d'effort. Utilisez des devkits, du prototypage rapide et des plateformes modulaires.
Erreur : faire un super prototype impossible à produire en série.
Exemples : composants introuvables, design trop fragile, pas de marges pour l’assemblage.
Astuce : inclure un Design for Manufacturing (DFM) tôt dans le projet. Travaillez avec des partenaires industriels, même au stade du prototype.
Erreur : ne penser qu’au PCB, sans considérer le boîtier, les fixations ou les contraintes mécaniques.
Conséquence : incompatibilités, bruit électrique, problèmes thermiques, design à refaire.
Bonne pratique : travailler en parallèle électronique + mécanique. Prototyper rapidement en impression 3D. Prévoir l’encombrement réel.
Erreur : développer un produit sans vérifier les exigences CE, FCC, UL, etc.
Coût : des milliers d’euros de tests, plusieurs semaines de délai, et potentiellement un redesign complet si ça ne passe pas.
Conseil : consultez un expert certification dès le prototype. Choisissez des composants déjà certifiés si possible.
Erreur : commander trop tard, ou choisir des références trop rares.
Enjeu : le lead time peut être de 20+ semaines, ou la référence devenir obsolète.
Solution : faire une veille active sur les composants critiques. Travailler avec un bureau d’étude qui a l’habitude des pénuries. Prévoir des alternatives compatibles.
Erreur : vouloir tout faire seul ou avec une équipe trop centrée sur l’interne.
Conséquence : perte de temps, manque de recul, erreurs déjà évitablees par d'autres.
Astuce : s’entourer d’experts extérieurs, de freelances ou de bureaux d’étude qui ont une vision globale : électronique, mécanique, logiciel, industrialisation.
Le développement d’un produit électronique est un parcours complexe, multidisciplinaire et à forte inertie. Les erreurs présentées ici sont les plus courantes, mais elles sont aussi les plus évitables, à condition de penser à l'ensemble du cycle dès le départ.
En 2016, Samsung a lancé le Galaxy Note 7 avec beaucoup d’enthousiasme. Design premium, batterie puissante, innovations… Tout était réuni pour en faire un succès. Sauf que quelques semaines plus tard, plusieurs téléphones ont commencé à exploser à cause d’un problème de batterie.
Pour proposer une batterie plus puissante dans un espace trop étroit, la marge de sécurité autour de la batterie lithium-ion a été réduite.
Résultat : un risque d’emballement thermique très élevé.
Deux fournisseurs différents ont été utilisés pour les batteries.
L’un d’eux avait des défauts d’assemblage au niveau des électrodes… Mais cela n’a été découvert qu’après commercialisation.
Samsung a voulu devancer Apple et a accéléré la sortie du Note 7.
Les délais de test qualité ont été réduits, et certaines procédures de contrôle n’ont pas été suivies correctement.
Même les géants peuvent tomber dans ces pièges. La précipitation, l’économie sur des tests, ou le manque de vision globale coûtent bien plus cher que de prendre le temps de bien faire.
Envie d'aller plus loin ?
Je peux vous accompagner sur toutes les étapes du développement de votre produit :
Conception électronique, logiciel, mécanique
Spécifications techniques
Suivi de prototypage, industrialisation et certification
Discutons ensemble de votre projet
08/04/2025
Le prototype est la première version physique de votre idée. Et il est rare que ce soit la bonne du premier coup.
Ce qu’il faut prévoir :
Estimation : quelques centaines à plusieurs milliers d’euros par itération selon la complexité.
Un produit conçu sans penser à sa fabrication, c’est un aller simple vers les surcoûts.
À prendre en compte :
Ne pas penser au DFM dès le départ, c’est souvent devoir tout revoir… à vos frais.
Avant de vendre un produit électronique, il doit souvent être certifié (CE, FCC, UL…).
Coûts directs :
Coûts indirects :
Beaucoup de produits échouent à cette étape faute d’anticipation…
Le passage du prototype à la production série implique souvent la création d’outillages spécifiques :
Ces coûts sont souvent amortis à long terme… mais ils peuvent plomber un projet si le volume est faible.
Chaque itération, chaque ajustement, chaque certification ajoute du délai.
Et dans le monde réel, le délai est un coût :
Ne pas prévoir suffisamment de marge dans le planning, c’est s’exposer à des compromis de dernière minute… rarement optimaux.
Le premier échec de lancement de la fusée Falcon 1 de SpaceX, le 24 mars 2006, est bien plus qu’un simple raté technique. C’est un cas d’école qui illustre la complexité d’un développement hardware, les coûts cachés, et l’importance d’une vision systémique.
L’échec a été causé par une fuite de carburant, elle-même due à la défaillance d’un écrou en aluminium corrodé. Cette pièce, peu coûteuse à l’unité, a conduit à un incendie du moteur principal juste après le décollage. Résultat : perte du lanceur et de la mission.
Une enquête approfondie menée par la DARPA a révélé que la corrosion intergranulaire de l’écrou avait été exacerbée par les conditions environnementales : chaleur extrême, humidité élevée, stockage prolongé dans un hangar non climatisé sur l'île d’Omelek, dans le Pacifique.
L’aluminium est léger, économique, facile à usiner, mais vulnérable à certains environnements. Utilisé sans traitement adéquat ou sans prendre en compte le contexte, il peut devenir un maillon faible. Ici, le manque de traitement anticorrosion ou le mauvais alliage a été fatal.
Solution : intégrer une revue matériaux au début du projet avec des experts, en croisant les contraintes mécaniques, thermiques… et environnementales.
Entre la fabrication et le lancement, la fusée a été stockée pendant des mois dans un hangar sans contrôle de température ni d’humidité. Or, l’environnement tropical d’Omelek est particulièrement agressif pour les métaux.
Conséquences :
dégradation silencieuse des composants. La corrosion a progressé sans être détectée.
Solution :
anticiper les conditions logistiques (transport, stockage, humidité) dès la conception, et inclure des tests accélérés (climatiques, salins) pour valider les choix matériaux dans ces contextes.
Elon Musk a d’abord mis en cause une erreur humaine. Ce type de biais cognitif, courant en gestion de crise, oriente l’analyse vers l’opérateur et retarde l’identification de causes systémiques ou techniques.
Conséquences :
répétition des erreurs, perte de temps, perte de confiance en interne.
Solution :
établir une méthodologie d’analyse de défaillance (type AMDEC, 5 pourquoi, Ishikawa) rigoureuse, indépendante des intuitions ou opinions individuelles.
Ce simple écrou a entraîné :
Enseignement : ce qui semble “détail” dans un projet hardware peut faire tomber tout le système. Il faut adopter une approche systémique et multi-échelle.
Développer un produit hardware, c’est bien plus que dessiner un schéma et lancer un PCB. C’est une orchestration complexe de métiers, d'étapes et de contraintes.
Pour éviter les surprises :
Évitez l’économie de court terme : ce que vous économisez en apparence peut vous coûter bien plus cher plus tard.
Un bon budget hardware, c’est un budget réaliste et systémique… pas un vœu pieux.
29/03/2025
Le prototypage hardware est une phase incontournable, mais souvent sous-estimée en termes de coût. Il implique plusieurs itérations et tests avant d’arriver à une version fonctionnelle et optimisée du produit.
Les principaux coûts du prototypage :
Optimisation des coûts :
Réduire le nombre d’itérations en travaillant sur une conception robuste dès le départ permet de limiter les dépenses.
Chaque produit hardware doit respecter des normes de conformité (sécurité, compatibilité électromagnétique, environnement…). Ces certifications sont obligatoires pour pouvoir vendre dans différentes régions du monde.
Exemples de certifications et leurs coûts moyens :
Optimisation des coûts :
Concevoir un produit en respectant les normes dès la phase de design permet d’éviter les modifications coûteuses en fin de projet.
Un produit hardware conçu en laboratoire n’est pas forcément adapté à la production à grande échelle. Il faut l’optimiser pour qu’il soit fiable, répétable et assemblable facilement.
Les principaux coûts d’industrialisation :
Optimisation des coûts :
Bien choisir ses fournisseurs et anticiper les contraintes industrielles dès la conception pour éviter des redesigns coûteux.
L’un des plus grands risques d’un projet hardware, c’est le retard. Une erreur dans le choix d’un composant ou une mauvaise anticipation des stocks peut doubler voire tripler le budget initial.
Exemples d’erreurs fréquentes et leurs impacts financiers :
Optimisation des coûts : Anticiper les délais de fabrication et sécuriser l’approvisionnement en composants critiques.
Une fois le produit prêt, encore faut-il le fabriquer, assembler et livrer aux clients. Ces étapes impliquent également des dépenses significatives.
Les principaux coûts de production :
Optimisation des coûts :
Travailler avec un EMS (Electronic Manufacturing Services) qui maîtrise la supply chain peut réduire les coûts de production et éviter les mauvaises surprises.
Un produit hardware ne s’arrête pas à sa sortie sur le marché. Il faut prévoir les coûts liés au support client, aux réparations et aux évolutions logicielles.
Coûts à anticiper après le lancement :
Optimisation des coûts :
Concevoir un produit modulaire et évolutif permet de réduire les coûts de maintenance et d’extension.
Le développement d’un produit hardware est bien plus coûteux qu’il n’y paraît. Sans une bonne planification et une vision globale, les coûts peuvent exploser et compromettre la rentabilité du projet.
Récapitulatif des coûts à prévoir :
Un bon développement hardware, c’est avant tout une bonne anticipation des coûts.
Ne sous-estimez rien et entourez-vous des bons experts !
17/03/2025
Le stack-up définit la structure du PCB et influence :
Un bon stack-up doit être pensé en amont en fonction des besoins du circuit :
Exemple de stack-up 4 couches
1️⃣ Signal
2️⃣ Masse (GND)
3️⃣ Alimentation (VCC) / Signal interne
4️⃣ Signal
Pourquoi ?
Stack-up 6 couches optimisé
1️⃣ Signal
2️⃣ Masse (GND)
3️⃣ Signal interne / Alimentation (VCC)
4️⃣ Signal interne / Alimentation (VCC)
5️⃣ Masse (GND)
6️⃣ Signal
Pourquoi ?
un article expliquant les défaut de torsion et d'arcage de PCB intéressant
https://www.ncabgroup.com/fr/blog/pcb-bow-and-twist/
Avant de commencer le routage, il faut bien organiser le placement des composants.
Discussion avec la mécanique
Le placement ne se fait pas seul : il doit être en accord avec les contraintes mécaniques.
Définir une stratégie de placement avant de commencer
Un bon placement évite de recommencer le routage en cours de route.
Le routage ne consiste pas seulement à connecter les composants : il faut penser en amont aux contraintes électriques et mécaniques.
Chaque piste de signal génère un retour de courant. Le chemin du retour doit être optimisé pour éviter le bruit et la diaphonie.
Questions à se poser avant de router :
Un PCB mal vérifié peut compromettre tout un projet. Chaque étape doit être contrôlée :
1. Vérification du schéma
2. Vérification des bibliothèques de composants
3. Vérification du placement
4. Vérification du routage
Ne jamais sauter cette étape sous peine de découvrir les erreurs trop tard !
Une fois la conception validée, il faut préparer les fichiers pour la fabrication.
Dessins des couches cuivre, sérigraphie, masque de soudure.
Diamètres et emplacements des trous.
Liste des composants avec références et fournisseurs.
Coordonnées des composants pour l’assemblage automatique.
Discuter en amont avec le fabricant pour éviter les incompréhensions et frais de dossier élevés.
💡 Astuce : Toujours vérifier les fichiers Gerber avec un visualiseur (ex. Gerbv) avant l’envoi au fabricant.
Un PCB bien conçu garantit un projet réussi. En respectant ces bonnes pratiques et en anticipant les contraintes dès le départ, vous maximisez vos chances d'obtenir un circuit fiable, performant et facile à produire.
11/03/2025
L’électronique impose des contraintes spécifiques en termes de taille, de dissipation thermique, de connectivité et d’accessibilité pour la maintenance. Une structure mécanique inadaptée peut compromettre la faisabilité du projet. Par exemple, un boîtier trop compact peut empêcher une ventilation efficace des circuits, entraînant des surchauffes et une réduction de la durée de vie du produit.
L’électronique doit s’intégrer dans un environnement soumis à des contraintes physiques : chocs, vibrations, étanchéité, dissipation thermique… Si ces éléments ne sont pas anticipés, les cartes électroniques risquent de subir des dégradations prématurées ou d’être incompatibles avec leur enveloppe mécanique.
Un travail conjoint dès les premières phases du projet permet de limiter les modifications tardives, souvent coûteuses. Si une pièce mécanique doit être retravaillée pour accueillir un composant oublié, cela entraîne des retards et des surcoûts.
L’union de la mécanique et de l’électronique donne naissance à la mécatronique, une discipline qui optimise l’interaction entre ces deux domaines. En intégrant les deux aspects dès la phase de conception, on peut améliorer la performance, la fiabilité et l’efficacité du produit.
Des outils comme la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) pour la mécanique et les simulations thermiques ou électromagnétiques pour l’électronique permettent d’anticiper les contraintes et d’ajuster la conception en amont.
Dans un projet de conception d’un boîtier industriel, l’équipe mécanique a défini l’enveloppe physique du produit sans consulter les ingénieurs électroniques. Une fois la conception avancée, l’équipe électronique s’est rendu compte que l’espace alloué pour le circuit imprimé était trop petit pour intégrer l’ensemble des composants nécessaires.
Si une collaboration étroite avait été mise en place dès la phase de conception, ces problèmes auraient pu être évités. En intégrant les contraintes mécaniques et électroniques en amont, il aurait été possible d’optimiser l’espace, de réduire les coûts et d’assurer une meilleure fiabilité du produit.
Une conception cloisonnée entraîne des incompatibilités, des coûts supplémentaires et des performances limitées. À l’inverse, une collaboration étroite entre mécanique et électronique, dès les premières phases du projet, permet d’aboutir à un produit optimisé, fiable et adapté à son environnement. La mécatronique est aujourd’hui incontournable pour allier performance et innovation.
02/03/2025
Les microcontrôleurs 8-bit sont les plus simples et les plus anciens, mais restent encore très utilisés aujourd’hui. Ils traitent les données par blocs de 8 bits et sont optimisés pour des tâches peu gourmandes en ressources.
✅ Avantages :
❌ Inconvénients :
🔹 Cas d'utilisation typiques :
Les microcontrôleurs 16-bit offrent un équilibre entre les architectures 8-bit et 32-bit. Ils disposent de plus de mémoire et permettent de traiter des calculs plus complexes tout en conservant une faible consommation.
✅ Avantages :
❌ Inconvénients :
🔹 Cas d'utilisation typiques :
Les microcontrôleurs 32-bit sont aujourd’hui la norme pour de nombreuses applications modernes. Ils sont capables de traiter de grandes quantités de données et prennent en charge des systèmes d’exploitation légers comme FreeRTOS.
✅ Avantages :
❌ Inconvénients :
🔹 Cas d'utilisation typiques :
Le choix entre 8-bit, 16-bit et 32-bit dépend avant tout des exigences du projet. Voici quelques critères pour vous guider :
Il n’existe pas de solution unique, chaque catégorie de microcontrôleur a ses avantages et ses inconvénients. Les 8-bit restent pertinents pour des systèmes simples et peu gourmands en énergie, tandis que les 16-bit offrent un bon compromis. Les 32-bit, quant à eux, sont incontournables pour des applications plus complexes et connectées.
Avant de choisir, posez-vous les bonnes questions : Quels sont vos besoins en puissance, mémoire et communication ? En répondant à ces questions, vous trouverez le microcontrôleur idéal pour votre projet !
🚀 Et vous, quel type de microcontrôleur utilisez-vous le plus souvent ? Dites-le-moi en commentaire !
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