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Techniques

L'électronique, une science qui nous entoure au quotidien. Découvrons ensemble les bases de cette technologie qui anime notre monde.

Généralité

L'électronique, c'est simple quand on sait comment s'y prendre. Découvrez nos conseils et astuces pour réussir vos projets.

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Collaboration mécanique-électronique : Clé d’une conception optimisée

11/03/2025

Collaboration mécanique-électronique : Clé d’une conception optimisée

Pourquoi une collaboration est essentielle

 

  1. Adapter la conception mécanique aux besoins électroniques

 

L’électronique impose des contraintes spécifiques en termes de taille, de dissipation thermique, de connectivité et d’accessibilité pour la maintenance. Une structure mécanique inadaptée peut compromettre la faisabilité du projet. Par exemple, un boîtier trop compact peut empêcher une ventilation efficace des circuits, entraînant des surchauffes et une réduction de la durée de vie du produit.

 

2. Prendre en compte les contraintes mécaniques dès la conception électronique

 

L’électronique doit s’intégrer dans un environnement soumis à des contraintes physiques : chocs, vibrations, étanchéité, dissipation thermique… Si ces éléments ne sont pas anticipés, les cartes électroniques risquent de subir des dégradations prématurées ou d’être incompatibles avec leur enveloppe mécanique.

 

3. Réduction des itérations et des coûts

 

Un travail conjoint dès les premières phases du projet permet de limiter les modifications tardives, souvent coûteuses. Si une pièce mécanique doit être retravaillée pour accueillir un composant oublié, cela entraîne des retards et des surcoûts.

 

La mécatronique : une approche intégrée

 

L’union de la mécanique et de l’électronique donne naissance à la mécatronique, une discipline qui optimise l’interaction entre ces deux domaines. En intégrant les deux aspects dès la phase de conception, on peut améliorer la performance, la fiabilité et l’efficacité du produit.

Des outils comme la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) pour la mécanique et les simulations thermiques ou électromagnétiques pour l’électronique permettent d’anticiper les contraintes et d’ajuster la conception en amont.

 

Exemple : Quand l'absence de collaboration complique tout

 

Dans un projet de conception d’un boîtier industriel, l’équipe mécanique a défini l’enveloppe physique du produit sans consulter les ingénieurs électroniques. Une fois la conception avancée, l’équipe électronique s’est rendu compte que l’espace alloué pour le circuit imprimé était trop petit pour intégrer l’ensemble des composants nécessaires.

 

Conséquences :

  • La carte électronique a dû être scindée en plusieurs modules, augmentant le coût de fabrication et la complexité d’assemblage.
  • Un faisceau de câbles a dû être ajouté pour relier les cartes, introduisant des risques de panne et de bruit électromagnétique.
  • Le PCB a dû adopter une forme exotique pour s’adapter au boîtier, compliquant la fabrication et augmentant le coût.
  • Certaines fonctions initialement intégrées sur la même carte ont dû être déportées, complexifiant le design et le dépannage.

 

Solution : Une approche mécatronique dès le début


Si une collaboration étroite avait été mise en place dès la phase de conception, ces problèmes auraient pu être évités. En intégrant les contraintes mécaniques et électroniques en amont, il aurait été possible d’optimiser l’espace, de réduire les coûts et d’assurer une meilleure fiabilité du produit.

 

Bonnes pratiques pour une collaboration efficace

 

  • Échanger dès le début du projet : Éviter une approche en silos en réunissant ingénieurs mécaniques et électroniques dès les premières phases.
  • Utiliser des outils de simulation communs : Faciliter la compatibilité en partageant des données entre logiciels de conception mécanique et électronique.
  • Prototyper rapidement : Tester et ajuster grâce à l’impression 3D, aux simulations thermiques et aux maquettes fonctionnelles.
  • Anticiper les évolutions du produit : Concevoir une architecture flexible qui permet d’adapter rapidement des composants électroniques ou mécaniques en fonction des évolutions du marché.

 

Conclusion

 

Une conception cloisonnée entraîne des incompatibilités, des coûts supplémentaires et des performances limitées. À l’inverse, une collaboration étroite entre mécanique et électronique, dès les premières phases du projet, permet d’aboutir à un produit optimisé, fiable et adapté à son environnement. La mécatronique est aujourd’hui incontournable pour allier performance et innovation.

 

Microcontrôleurs 8-bit, 16-bit et 32-bit : Quel choix pour votre projet ?

02/03/2025

Microcontrôleurs 8-bit, 16-bit et 32-bit : Quel choix pour votre projet ?

Les microcontrôleurs 8-bit : Simplicité et faible consommation

 

Les microcontrôleurs 8-bit sont les plus simples et les plus anciens, mais restent encore très utilisés aujourd’hui. Ils traitent les données par blocs de 8 bits et sont optimisés pour des tâches peu gourmandes en ressources.

✅ Avantages :

  • Faible coût unitaire
  • Consommation énergétique très réduite
  • Simplicité de programmation et architecture optimisée
  • Temps de démarrage très rapide

 

❌ Inconvénients :

  • Puissance de calcul limitée
  • Moins de mémoire RAM et Flash
  • Performances insuffisantes pour des applications nécessitant des calculs complexes

 

🔹 Cas d'utilisation typiques :

  • Applications embarquées simples (capteurs, actionneurs, télécommandes)
  • Produits nécessitant une consommation ultra-faible (montres, petits capteurs IoT)
  • Pour du contrôle basique

 

Les microcontrôleurs 16-bit : Un compromis entre puissance et efficacité

 

Les microcontrôleurs 16-bit offrent un équilibre entre les architectures 8-bit et 32-bit. Ils disposent de plus de mémoire et permettent de traiter des calculs plus complexes tout en conservant une faible consommation.

✅ Avantages :

  • Meilleure puissance de calcul que les 8-bit
  • Consommation toujours modérée
  • Plus de mémoire disponible
  • Gestion plus efficace des calculs mathématiques (ex. : DSP pour traitement du signal)

 

❌ Inconvénients :

  • Plus coûteux que les 8-bit
  • Pas toujours nécessaires si les besoins sont basiques
  • Moins performants que les 32-bit pour les applications gourmandes

 

🔹 Cas d'utilisation typiques :

  • Systèmes embarqués nécessitant une puissance modérée (contrôle moteur, capteurs avancés)
  • Interfaces utilisateur simples avec affichage LCD
  • Traitement numérique du signal (audio, capteurs de vibration)
  • Pour du contrôle avancé.

 

Les microcontrôleurs 32-bit : Performance et polyvalence

 

Les microcontrôleurs 32-bit sont aujourd’hui la norme pour de nombreuses applications modernes. Ils sont capables de traiter de grandes quantités de données et prennent en charge des systèmes d’exploitation légers comme FreeRTOS.

✅ Avantages :

  • Puissance de calcul élevée
  • Support des systèmes d’exploitation temps réel
  • Grande capacité mémoire et gestion avancée des périphériques
  • Compatibilité avec des protocoles de communication avancés (Wi-Fi, Bluetooth, USB, Ethernet)

 

❌ Inconvénients :

  • Consommation énergétique plus élevée
  • Complexité accrue dans le développement
  • Coût unitaire plus élevé

 

🔹 Cas d'utilisation typiques :

  • Objets connectés (IoT), domotique avancée
  • Interfaces graphiques avec écrans TFT
  • Robotique, drones et véhicules autonomes
  • Systèmes industriels et applications critiques
  • Utilisation de beaucoup d'entrée sortie
  • Utilisation de périphériques complexe ou nombreux
  • Besoin de mémoire
  • Programme complexe
  • OS (Operating System)

 

Comment choisir le bon microcontrôleur ?

 

Le choix entre 8-bit, 16-bit et 32-bit dépend avant tout des exigences du projet. Voici quelques critères pour vous guider :

  • Autonomie & consommation 🡪 8-bit ou 16-bit pour une faible consommation
  • Coût réduit 🡪 8-bit si les performances sont suffisantes
  • Capacité mémoire & puissance 🡪 32-bit pour des calculs complexes
  • Communication avancée 🡪 32-bit pour des protocoles comme Ethernet ou Wi-Fi
  • Traitement du signal 🡪 16-bit ou 32-bit selon la complexité

 

Conclusion

 

Il n’existe pas de solution unique, chaque catégorie de microcontrôleur a ses avantages et ses inconvénients. Les 8-bit restent pertinents pour des systèmes simples et peu gourmands en énergie, tandis que les 16-bit offrent un bon compromis. Les 32-bit, quant à eux, sont incontournables pour des applications plus complexes et connectées.

Avant de choisir, posez-vous les bonnes questions : Quels sont vos besoins en puissance, mémoire et communication ? En répondant à ces questions, vous trouverez le microcontrôleur idéal pour votre projet !

🚀 Et vous, quel type de microcontrôleur utilisez-vous le plus souvent ? Dites-le-moi en commentaire !

Gestion thermique en conception électronique : Un enjeu clé pour la fiabilité et la performance

26/02/2025

Gestion thermique en conception électronique : Un enjeu clé pour la fiabilité et la performance

1. Pourquoi la gestion thermique est essentielle ?

 

L’échauffement des composants est un phénomène naturel causé par les pertes énergétiques sous forme de chaleur. Cette chaleur, si elle n’est pas bien évacuée, peut engendrer :

  • Une dérive des performances (ex. : modification des caractéristiques des transistors).
  • Une réduction de la durée de vie des composants (chaque augmentation de 10°C réduit la durée de vie d'un composant de moitié).
  • Des dysfonctionnements voire une panne totale du système.
  • Un risque de destruction thermique (ex. : emballement thermique des batteries lithium-ion).

 

C’est pourquoi il est indispensable d’intégrer la gestion thermique dès la conception du produit.


2. Identifier les sources de chaleur

 

Avant de concevoir un système de dissipation thermique, il est crucial de repérer les principales sources de chaleur dans un circuit :

  • Régulateurs de tension et convertisseurs DC/DC : ils dissipent de la chaleur en fonction de leur rendement.
  • Microcontrôleurs et processeurs : plus ils sont puissants, plus ils chauffent.
  • MOSFETs et transistors de puissance : couramment utilisés dans la commutation, ils peuvent générer beaucoup de chaleur.
  • LEDs haute puissance : convertissent une partie de l’énergie électrique en chaleur.
  • Composants passifs (résistances, inductances) : bien que souvent négligés, ils contribuent à l’échauffement global.

 

Une fois ces éléments identifiés, on peut travailler sur des solutions adaptées.


3. Les solutions pour optimiser la dissipation thermique


3.1. Optimisation du design PCB

 

Un bon routage et une gestion thermique efficace du PCB permettent de mieux répartir la chaleur :

  • Utiliser des plans de masse et de puissance : Ils permettent de dissiper la chaleur en augmentant la surface de conduction thermique.
  • Ajouter des vias thermiques : Ces trous métallisés permettent de transférer la chaleur entre les couches du PCB.
  • Choisir un PCB avec un matériau à bonne conductivité thermique : Par exemple, un PCB en FR4 standard est moins performant qu’un PCB à base de céramique ou d’aluminium pour dissiper la chaleur.


3.2. Sélection des composants

 

Certains composants sont disponibles avec un boîtier optimisé pour la dissipation thermique :

  • Choisir des composants avec un rendement élevé pour limiter les pertes thermiques.
  • Opter pour des packages thermiquement optimisés (ex. DPAK, D2PAK pour les transistors de puissance).
  • Éviter les composants sous-dimensionnés qui fonctionneraient en limite de leur capacité thermique.


3.3. Dissipation active et passive

 

Deux grandes stratégies permettent d’évacuer la chaleur générée :

 

Dissipation passive (sans alimentation) :

  • Radiateurs thermiques sur les composants dissipant beaucoup de chaleur.
  • Dissipation via le boîtier en métal du produit.
  • Convection naturelle optimisée par une bonne aération.

 

Dissipation active (avec alimentation) :

  • Ventilateurs pour forcer le flux d’air et améliorer le refroidissement.
  • Refroidissement liquide (plus rare en électronique classique mais utilisé dans les systèmes haute puissance).

 

4. Simulations et validation thermique

 

Avant la production d’un produit électronique, il est indispensable de valider la gestion thermique via des simulations et des tests :

  • Utilisation de logiciels de simulation thermique (ex. ANSYS Icepak, COMSOL, SolidWorks Thermal).
  • Mesures de température en conditions réelles avec des caméras thermiques ou des thermocouples.
  • Test en environnement contraignant (température ambiante élevée, forte humidité…).

 

Exemple concret : Adaptation à une utilisation imprévue

 

Lors de la conception d’un produit, son utilisation prévue était de 8 heures par jour. Cependant, un client l’a utilisé en continu, 24h/24 avec un système de roulement en 3x8. Cette sollicitation intensive a entraîné une montée en température excessive du produit, atteignant 70°C, mettant en danger la fiabilité des composants.

Face à cette situation, une modification rapide a été mise en place sous la forme d’un patch facile à appliquer par les techniciens sur site, minimisant ainsi les interruptions de service. Après l’application de cette amélioration, la température du produit est descendue à 50°C, garantissant une meilleure durabilité et évitant de potentielles défaillances.


Conclusion

 

La gestion thermique ne doit jamais être une réflexion de dernière minute. En l’intégrant dès la phase de conception, vous éviterez les problèmes de surchauffe, garantirez une meilleure fiabilité et optimiserez les performances de votre produit électronique.

 

Des tests techniques qui révèlent vraiment l'expertise : au-delà des réponses toutes faites

18/02/2025

Des tests techniques qui révèlent vraiment l'expertise : au-delà des réponses toutes faites

L'enjeu des tests techniques dans le recrutement

 

Lorsqu'un recruteur souhaite embaucher un collaborateur technique, il est indispensable de s’assurer que le candidat possède non seulement des connaissances théoriques, mais également une expérience concrète qui lui permet de résoudre des problèmes dans la pratique. Traditionnellement, les tests techniques se contentent de poser des questions à réponse unique, souvent codifiées. Par exemple, on peut demander :

   

« Calculez la constante de temps d’un filtre RC avec R = 1 kΩ et C = 100 nF. »

La réponse attendue serait : τ = R × C = 1 kΩ × 100 nF = 100 μs.

 

Dans ce cas, le recruteur attend une réponse « correcte » prédéfinie. Cependant, cette approche présente plusieurs limites :

  • Uniformité des réponses : Les questions fermées induisent souvent des réponses standardisées qui ne reflètent pas la diversité des expériences.
  • Absence de contextualisation : Un candidat peut connaître la réponse attendue sans avoir réellement appliqué ces concepts dans un projet réel.
  • Risque de réponses apprises par cœur : Certains candidats, même sans expérience, peuvent obtenir la réponse en se basant sur une mémorisation sans comprendre les implications pratiques.

 

 

Pourquoi des questions ouvertes offrent une meilleure évaluation

 

Les tests à réponses ouvertes permettent d'aller au-delà d'une simple vérification théorique. Ils offrent la possibilité au candidat d'expliquer son raisonnement, de détailler son expérience et d’apporter des nuances selon le contexte. Prenons l'exemple de la question sur les alimentations :

    « Quels sont les différents types d’alimentations ? »

Plutôt que d'attendre une réponse unique, le recruteur peut laisser le candidat exprimer son point de vue, ce qui permet d'évaluer plusieurs aspects :

    Connaissance théorique approfondie : Le candidat peut mentionner qu'il existe plusieurs types d'alimentations – alimentation sur secteur, sur batterie, AC/DC, DC/DC, linéaire, à découpage, etc.
    Application pratique : Il peut expliquer dans quelles situations il a opté pour une alimentation linéaire plutôt que pour une alimentation à découpage, en évoquant les enjeux de bruit, de coût, ou de rendement énergétique.
    Adaptation aux contraintes : Le candidat peut détailler comment il a choisi une alimentation en fonction des contraintes spécifiques d’un projet, comme la nécessité de garantir une alimentation stable pour des circuits sensibles ou de minimiser la consommation dans un produit portable.

Cette approche offre ainsi un double avantage : elle permet d'évaluer la profondeur des connaissances du candidat et de mieux comprendre son expérience professionnelle.


Comment structurer un test technique à réponses ouvertes

 

Pour mettre en place des tests techniques plus qualitatifs et ouverts, voici quelques recommandations :


1. Formuler des questions qui invitent à l’explication

Au lieu de poser des questions fermées, privilégiez celles qui demandent une analyse ou une description détaillée. Par exemple :

    « Pouvez-vous décrire les différentes méthodes d’alimentation d’un circuit électronique et expliquer dans quelles situations vous privilégieriez chacune d’entre elles ? »
    « Racontez-nous une expérience où vous avez dû choisir entre différentes solutions d’alimentation. Quels critères avez-vous pris en compte ? »

Ces formulations incitent le candidat à détailler son raisonnement et à partager des exemples concrets issus de son parcours.


2. Intégrer des cas pratiques ou scénarios

Les tests techniques peuvent être conçus sous forme de mini-projets ou de scénarios à résoudre. Par exemple :

« Imaginez que vous devez concevoir l’alimentation pour un appareil portable destiné à fonctionner en autonomie pendant 24 heures. Quelles solutions envisageriez-vous, et pourquoi ? »

Ce type de question oblige le candidat à se mettre dans la peau d’un ingénieur en situation réelle et à démontrer sa capacité à prendre des décisions adaptées.

 

3. Limiter le temps

Le test doit être suffisamment long pour que le candidat ne puisse pas tout faire.

Les questions doivent être suffisamment indépendante pour être traiter dans n'importe quel ordre.

Le test doit couvrir une large gamme dans le domaine afin de connaître la dominance du candidat.

Donner un temps déterminé en précisant que le questionnaire peut se faire sans n'importe quel ordre.

Au final le candidat aura commencé par le domaine qu'il maîtrise le plus pour finir ce qu'il maîtrise le moins. 


Les avantages pour le recruteur et pour l’entreprise

 

Adopter des tests techniques à réponses ouvertes présente plusieurs bénéfices pour l’entreprise :

  • Meilleure évaluation des compétences réelles : On obtient une vision plus fine des connaissances et de l’expérience du candidat.
  • Détection de la capacité d’analyse et de résolution de problèmes : Le recruteur peut voir comment le candidat aborde un problème complexe et s’il sait adapter ses solutions aux contraintes spécifiques.
  • Adaptation à la culture d’entreprise : La manière dont le candidat formule ses réponses peut également révéler son niveau de communication, sa capacité à travailler en équipe et son aptitude à intégrer des environnements collaboratifs.

 

Conclusion

 

Les tests techniques sont un outil indispensable lors des recrutements, mais leur valeur dépend de la façon dont ils sont conçus. Les questions fermées et standardisées ne permettent pas toujours de cerner l'étendue des compétences d’un candidat. En optant pour des questions ouvertes et des cas pratiques, les recruteurs pourront mieux comprendre l’expérience réelle des candidats et ainsi sélectionner ceux qui sauront réellement répondre aux défis techniques de l’entreprise.

Vous souhaitez améliorer vos processus de recrutement et mieux évaluer les compétences techniques de vos futurs collaborateurs ? N’hésitez pas à me contacter pour en discuter ou à partager vos expériences en commentaires.

Les 3 erreurs courantes qui freinent la concrétisation d’un produit électronique

10/02/2025

Les 3 erreurs courantes qui freinent la concrétisation d’un produit électronique

1. Concevoir sans penser à la fabrication

 

Il est fréquent que les premières étapes du développement soient guidées uniquement par la performance ou la fonctionnalité sans prendre en compte la fabrication en série. Cette approche peut conduire à des designs irréalisables à l’échelle industrielle ou nécessitant des ajustements coûteux en phase de production.

 

Pourquoi c’est un problème ?

 

  • Certaines technologies ou composants sont difficiles à sourcer en grande quantité.
  • Les choix de design peuvent entraîner des coûts de fabrication élevés.
  • Un prototype fonctionnel ne garantit pas une production industrialisable.

 

Comment éviter cette erreur ?

 

  • Travailler dès le départ avec un partenaire industriel ou un expert en DFM (Design for Manufacturing).
  • Choisir des composants disponibles et pérennes.
  • Valider chaque étape de conception avec des critères de fabricabilité.
  • Prévoir comment tester la carte en phase de débogage, en production et en fonctionnement normal.

 

2. Tester uniquement en laboratoire

 

Beaucoup de développeurs testent leur prototype uniquement dans des conditions idéales, sur un banc de test en laboratoire. Or, un produit destiné à un environnement réel doit être testé dans des conditions proches de son usage final.

 

Pourquoi c’est un problème ?

 

  • Un prototype fonctionnel en labo peut échouer dans des conditions réelles (température, humidité, vibrations, interférences électromagnétiques...).
  • Des erreurs non détectées en laboratoire peuvent entraîner des rappels de produits coûteux.

 

Comment éviter cette erreur ?

 

  • Effectuer des tests en conditions réelles et en environnement contrôlé.
  • Réaliser des tests de robustesse et de vieillissement.
  • Mettre la carte dans la mécanique finale avec l’alimentation finale.
  • Valider le câblage du système.
  • Prévoir des protocoles de test qui valident toutes les fonctionnalités possibles, y compris celles qui ne sont pas prévues en fonctionnement normal mais possible (par exemple, allumer toutes les lumières simultanément alors que la fonctionnalité prévoit un allumage séquentiel).
  • Collecter des retours d’utilisateurs via des essais sur le terrain.

 

3. Sous-estimer les cycles de certification

 

Les certifications (CE, FCC, UL, etc.) sont souvent considérées comme une simple formalité en fin de développement, alors qu’elles devraient être anticipées dès la conception. Un produit non conforme ne pourra pas être commercialisé.

 

Pourquoi c’est un problème ?

 

  • Les tests de certification peuvent révéler des problèmes de conception nécessitant des modifications majeures.
  • La certification prend du temps (parfois plusieurs mois), retardant la mise sur le marché.
  • Un rejet par un organisme de certification peut entraîner un redesign complet.

 

Comment éviter cette erreur ?

 

  • Identifier dès le départ les normes applicables à votre produit.
  • Intégrer les contraintes de certification dans la conception.
  • Faire appel à un laboratoire spécialisé pour un pré-audit avant les tests officiels.

 

Conclusion

 

Éviter ces trois erreurs vous permettra de gagner du temps, de réduire les coûts et d’accélérer la mise sur le marché de votre produit électronique. La clé est d’anticiper dès le début du projet les contraintes de fabrication, de test et de certification.

Vous voulez en savoir plus sur l’industrialisation de votre produit électronique ?

Contactez-moi pour discuter de votre projet ou consultez mes autres articles pour approfondir ces sujets !

Qu'est-ce qu'un POC (Preuve de Concept) en électronique et pourquoi est-il essentiel ?

02/02/2025

Qu'est-ce qu'un POC (Preuve de Concept) en électronique et pourquoi est-il essentiel ?

1. Qu'est-ce qu'un POC ?

 

Un POC est une démonstration technique qui permet de valider une idée ou un concept en conditions réelles, sans nécessairement développer un produit finalisé. Son but est de répondre à une question simple : "Est-ce que cette idée est techniquement réalisable ?"

En électronique, un POC prend souvent la forme d’un prototype rudimentaire, qui peut être une carte électronique basique, un assemblage de modules existants ou encore un simple circuit simulé.


POC vs Prototype vs MVP : quelle différence ?

 

Il est courant de confondre ces notions :

  • POC (Proof of Concept) : Valide la faisabilité technique d’une idée.
  • Prototype : Première version fonctionnelle du produit, souvent avec des itérations d’amélioration.
  • MVP (Minimum Viable Product) : Produit minimal commercialisable, testé auprès des utilisateurs.

 

Le POC se situe donc en amont du processus et sert à éviter des erreurs coûteuses avant d’investir dans un développement plus avancé.


2. Pourquoi réaliser un POC ?

 

1. Vérifier la faisabilité technique

 

Avant d’investir dans le design final, le POC permet de tester si les composants, les technologies et l’architecture du produit fonctionnent réellement comme prévu.

 

2. Réduire les risques et les coûts

 

Un POC peut révéler des problèmes techniques dès le départ, évitant ainsi des erreurs coûteuses à corriger plus tard.


3. Convaincre les investisseurs ou les décideurs

 

Un projet électronique peut nécessiter des financements. Un POC est un outil de persuasion qui permet de démontrer concrètement qu’une idée est viable.


4. Guider les choix techniques

 

Un bon POC permet d’identifier les contraintes techniques : consommation énergétique, performances des composants, latence, compatibilité des technologies, etc.


3. Comment réaliser un POC efficace en électronique ?


Étape 1 : Définir les objectifs du POC

 

Posez-vous les bonnes questions :

  • Quel problème technique cherche-t-on à résoudre ?
  • Quels sont les critères de succès ? (ex : communication sans fil, durée de vie de la batterie, précision des capteurs...)
  • Quel est le niveau minimal de fonctionnalité requis ?

 

Étape 2 : Choisir les bons composants et technologies

 

Un POC n’a pas vocation à être optimisé. Privilégiez des solutions rapides et flexibles, comme :

 

  • Cartes de développement (Arduino, Raspberry Pi, ESP32...)
  • Modules préfabriqués (capteurs, écrans, communication sans fil...)
  • Outils de simulation (LTspice, Proteus, Simulink...)


Étape 3 : Construire et tester

 

Assemblez votre circuit et effectuez des tests unitaires pour valider chaque partie de votre concept. Soyez pragmatique : un POC peut être imparfait, tant qu’il valide la faisabilité du projet.


Étape 4 : Documenter et analyser les résultats

 

Prenez des notes sur les performances, les difficultés rencontrées et les solutions envisagées. Cette documentation servira de base pour la suite du développement.


Étape 5 : Présenter le POC et décider des prochaines étapes

 

Si le POC est concluant, vous pouvez passer à l’étape suivante : prototype détaillé, design CAO, et validation industrielle.


4. Exemples concrets de POC en électronique

 

🔹 Cas 1 : Un capteur de température sans fil pour un bâtiment
➡️ POC : Utilisation d’un ESP32 et d’un capteur DHT22 pour envoyer des données via WiFi à un serveur local.

 

🔹 Cas 2 : Un dispositif de mesure de la fréquence cardiaque connecté
➡️ POC : Test d’un capteur MAX30100 avec un microcontrôleur Arduino pour vérifier la précision des mesures.

 

🔹 Cas 3 : Un module de charge solaire pour un objet IoT
➡️ POC : Intégration d’un panneau solaire miniature et d’un circuit de gestion d’alimentation pour tester l’autonomie.


Conclusion

 

Un POC est une étape clé pour tout projet électronique. Il permet de valider une idée, réduire les risques et orienter les choix techniques avant de passer aux phases plus avancées du développement.

Vous avez une idée de produit électronique et vous voulez vérifier sa faisabilité ? Je peux vous accompagner dans cette étape cruciale. Contactez-moi pour discuter de votre projet ! 🚀

 

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