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L'électronique, une science qui nous entoure au quotidien. Découvrons ensemble les bases de cette technologie qui anime notre monde.
L'électronique, c'est simple quand on sait comment s'y prendre. Découvrez nos conseils et astuces pour réussir vos projets.
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11/03/2025
L’électronique impose des contraintes spécifiques en termes de taille, de dissipation thermique, de connectivité et d’accessibilité pour la maintenance. Une structure mécanique inadaptée peut compromettre la faisabilité du projet. Par exemple, un boîtier trop compact peut empêcher une ventilation efficace des circuits, entraînant des surchauffes et une réduction de la durée de vie du produit.
L’électronique doit s’intégrer dans un environnement soumis à des contraintes physiques : chocs, vibrations, étanchéité, dissipation thermique… Si ces éléments ne sont pas anticipés, les cartes électroniques risquent de subir des dégradations prématurées ou d’être incompatibles avec leur enveloppe mécanique.
Un travail conjoint dès les premières phases du projet permet de limiter les modifications tardives, souvent coûteuses. Si une pièce mécanique doit être retravaillée pour accueillir un composant oublié, cela entraîne des retards et des surcoûts.
L’union de la mécanique et de l’électronique donne naissance à la mécatronique, une discipline qui optimise l’interaction entre ces deux domaines. En intégrant les deux aspects dès la phase de conception, on peut améliorer la performance, la fiabilité et l’efficacité du produit.
Des outils comme la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) pour la mécanique et les simulations thermiques ou électromagnétiques pour l’électronique permettent d’anticiper les contraintes et d’ajuster la conception en amont.
Dans un projet de conception d’un boîtier industriel, l’équipe mécanique a défini l’enveloppe physique du produit sans consulter les ingénieurs électroniques. Une fois la conception avancée, l’équipe électronique s’est rendu compte que l’espace alloué pour le circuit imprimé était trop petit pour intégrer l’ensemble des composants nécessaires.
Si une collaboration étroite avait été mise en place dès la phase de conception, ces problèmes auraient pu être évités. En intégrant les contraintes mécaniques et électroniques en amont, il aurait été possible d’optimiser l’espace, de réduire les coûts et d’assurer une meilleure fiabilité du produit.
Une conception cloisonnée entraîne des incompatibilités, des coûts supplémentaires et des performances limitées. À l’inverse, une collaboration étroite entre mécanique et électronique, dès les premières phases du projet, permet d’aboutir à un produit optimisé, fiable et adapté à son environnement. La mécatronique est aujourd’hui incontournable pour allier performance et innovation.
02/03/2025
Les microcontrôleurs 8-bit sont les plus simples et les plus anciens, mais restent encore très utilisés aujourd’hui. Ils traitent les données par blocs de 8 bits et sont optimisés pour des tâches peu gourmandes en ressources.
✅ Avantages :
❌ Inconvénients :
🔹 Cas d'utilisation typiques :
Les microcontrôleurs 16-bit offrent un équilibre entre les architectures 8-bit et 32-bit. Ils disposent de plus de mémoire et permettent de traiter des calculs plus complexes tout en conservant une faible consommation.
✅ Avantages :
❌ Inconvénients :
🔹 Cas d'utilisation typiques :
Les microcontrôleurs 32-bit sont aujourd’hui la norme pour de nombreuses applications modernes. Ils sont capables de traiter de grandes quantités de données et prennent en charge des systèmes d’exploitation légers comme FreeRTOS.
✅ Avantages :
❌ Inconvénients :
🔹 Cas d'utilisation typiques :
Le choix entre 8-bit, 16-bit et 32-bit dépend avant tout des exigences du projet. Voici quelques critères pour vous guider :
Il n’existe pas de solution unique, chaque catégorie de microcontrôleur a ses avantages et ses inconvénients. Les 8-bit restent pertinents pour des systèmes simples et peu gourmands en énergie, tandis que les 16-bit offrent un bon compromis. Les 32-bit, quant à eux, sont incontournables pour des applications plus complexes et connectées.
Avant de choisir, posez-vous les bonnes questions : Quels sont vos besoins en puissance, mémoire et communication ? En répondant à ces questions, vous trouverez le microcontrôleur idéal pour votre projet !
🚀 Et vous, quel type de microcontrôleur utilisez-vous le plus souvent ? Dites-le-moi en commentaire !
26/02/2025
L’échauffement des composants est un phénomène naturel causé par les pertes énergétiques sous forme de chaleur. Cette chaleur, si elle n’est pas bien évacuée, peut engendrer :
C’est pourquoi il est indispensable d’intégrer la gestion thermique dès la conception du produit.
Avant de concevoir un système de dissipation thermique, il est crucial de repérer les principales sources de chaleur dans un circuit :
Une fois ces éléments identifiés, on peut travailler sur des solutions adaptées.
Un bon routage et une gestion thermique efficace du PCB permettent de mieux répartir la chaleur :
Certains composants sont disponibles avec un boîtier optimisé pour la dissipation thermique :
Deux grandes stratégies permettent d’évacuer la chaleur générée :
Dissipation passive (sans alimentation) :
Dissipation active (avec alimentation) :
Avant la production d’un produit électronique, il est indispensable de valider la gestion thermique via des simulations et des tests :
Lors de la conception d’un produit, son utilisation prévue était de 8 heures par jour. Cependant, un client l’a utilisé en continu, 24h/24 avec un système de roulement en 3x8. Cette sollicitation intensive a entraîné une montée en température excessive du produit, atteignant 70°C, mettant en danger la fiabilité des composants.
Face à cette situation, une modification rapide a été mise en place sous la forme d’un patch facile à appliquer par les techniciens sur site, minimisant ainsi les interruptions de service. Après l’application de cette amélioration, la température du produit est descendue à 50°C, garantissant une meilleure durabilité et évitant de potentielles défaillances.
La gestion thermique ne doit jamais être une réflexion de dernière minute. En l’intégrant dès la phase de conception, vous éviterez les problèmes de surchauffe, garantirez une meilleure fiabilité et optimiserez les performances de votre produit électronique.
18/02/2025
Lorsqu'un recruteur souhaite embaucher un collaborateur technique, il est indispensable de s’assurer que le candidat possède non seulement des connaissances théoriques, mais également une expérience concrète qui lui permet de résoudre des problèmes dans la pratique. Traditionnellement, les tests techniques se contentent de poser des questions à réponse unique, souvent codifiées. Par exemple, on peut demander :
« Calculez la constante de temps d’un filtre RC avec R = 1 kΩ et C = 100 nF. »
La réponse attendue serait : τ = R × C = 1 kΩ × 100 nF = 100 μs.
Dans ce cas, le recruteur attend une réponse « correcte » prédéfinie. Cependant, cette approche présente plusieurs limites :
Les tests à réponses ouvertes permettent d'aller au-delà d'une simple vérification théorique. Ils offrent la possibilité au candidat d'expliquer son raisonnement, de détailler son expérience et d’apporter des nuances selon le contexte. Prenons l'exemple de la question sur les alimentations :
« Quels sont les différents types d’alimentations ? »
Plutôt que d'attendre une réponse unique, le recruteur peut laisser le candidat exprimer son point de vue, ce qui permet d'évaluer plusieurs aspects :
Connaissance théorique approfondie : Le candidat peut mentionner qu'il existe plusieurs types d'alimentations – alimentation sur secteur, sur batterie, AC/DC, DC/DC, linéaire, à découpage, etc.
Application pratique : Il peut expliquer dans quelles situations il a opté pour une alimentation linéaire plutôt que pour une alimentation à découpage, en évoquant les enjeux de bruit, de coût, ou de rendement énergétique.
Adaptation aux contraintes : Le candidat peut détailler comment il a choisi une alimentation en fonction des contraintes spécifiques d’un projet, comme la nécessité de garantir une alimentation stable pour des circuits sensibles ou de minimiser la consommation dans un produit portable.
Cette approche offre ainsi un double avantage : elle permet d'évaluer la profondeur des connaissances du candidat et de mieux comprendre son expérience professionnelle.
Pour mettre en place des tests techniques plus qualitatifs et ouverts, voici quelques recommandations :
Au lieu de poser des questions fermées, privilégiez celles qui demandent une analyse ou une description détaillée. Par exemple :
« Pouvez-vous décrire les différentes méthodes d’alimentation d’un circuit électronique et expliquer dans quelles situations vous privilégieriez chacune d’entre elles ? »
« Racontez-nous une expérience où vous avez dû choisir entre différentes solutions d’alimentation. Quels critères avez-vous pris en compte ? »
Ces formulations incitent le candidat à détailler son raisonnement et à partager des exemples concrets issus de son parcours.
Les tests techniques peuvent être conçus sous forme de mini-projets ou de scénarios à résoudre. Par exemple :
« Imaginez que vous devez concevoir l’alimentation pour un appareil portable destiné à fonctionner en autonomie pendant 24 heures. Quelles solutions envisageriez-vous, et pourquoi ? »
Ce type de question oblige le candidat à se mettre dans la peau d’un ingénieur en situation réelle et à démontrer sa capacité à prendre des décisions adaptées.
Le test doit être suffisamment long pour que le candidat ne puisse pas tout faire.
Les questions doivent être suffisamment indépendante pour être traiter dans n'importe quel ordre.
Le test doit couvrir une large gamme dans le domaine afin de connaître la dominance du candidat.
Donner un temps déterminé en précisant que le questionnaire peut se faire sans n'importe quel ordre.
Au final le candidat aura commencé par le domaine qu'il maîtrise le plus pour finir ce qu'il maîtrise le moins.
Adopter des tests techniques à réponses ouvertes présente plusieurs bénéfices pour l’entreprise :
Les tests techniques sont un outil indispensable lors des recrutements, mais leur valeur dépend de la façon dont ils sont conçus. Les questions fermées et standardisées ne permettent pas toujours de cerner l'étendue des compétences d’un candidat. En optant pour des questions ouvertes et des cas pratiques, les recruteurs pourront mieux comprendre l’expérience réelle des candidats et ainsi sélectionner ceux qui sauront réellement répondre aux défis techniques de l’entreprise.
Vous souhaitez améliorer vos processus de recrutement et mieux évaluer les compétences techniques de vos futurs collaborateurs ? N’hésitez pas à me contacter pour en discuter ou à partager vos expériences en commentaires.
10/02/2025
Il est fréquent que les premières étapes du développement soient guidées uniquement par la performance ou la fonctionnalité sans prendre en compte la fabrication en série. Cette approche peut conduire à des designs irréalisables à l’échelle industrielle ou nécessitant des ajustements coûteux en phase de production.
Beaucoup de développeurs testent leur prototype uniquement dans des conditions idéales, sur un banc de test en laboratoire. Or, un produit destiné à un environnement réel doit être testé dans des conditions proches de son usage final.
Les certifications (CE, FCC, UL, etc.) sont souvent considérées comme une simple formalité en fin de développement, alors qu’elles devraient être anticipées dès la conception. Un produit non conforme ne pourra pas être commercialisé.
Éviter ces trois erreurs vous permettra de gagner du temps, de réduire les coûts et d’accélérer la mise sur le marché de votre produit électronique. La clé est d’anticiper dès le début du projet les contraintes de fabrication, de test et de certification.
Vous voulez en savoir plus sur l’industrialisation de votre produit électronique ?
Contactez-moi pour discuter de votre projet ou consultez mes autres articles pour approfondir ces sujets !
02/02/2025
Un POC est une démonstration technique qui permet de valider une idée ou un concept en conditions réelles, sans nécessairement développer un produit finalisé. Son but est de répondre à une question simple : "Est-ce que cette idée est techniquement réalisable ?"
En électronique, un POC prend souvent la forme d’un prototype rudimentaire, qui peut être une carte électronique basique, un assemblage de modules existants ou encore un simple circuit simulé.
Il est courant de confondre ces notions :
Le POC se situe donc en amont du processus et sert à éviter des erreurs coûteuses avant d’investir dans un développement plus avancé.
Avant d’investir dans le design final, le POC permet de tester si les composants, les technologies et l’architecture du produit fonctionnent réellement comme prévu.
Un POC peut révéler des problèmes techniques dès le départ, évitant ainsi des erreurs coûteuses à corriger plus tard.
Un projet électronique peut nécessiter des financements. Un POC est un outil de persuasion qui permet de démontrer concrètement qu’une idée est viable.
Un bon POC permet d’identifier les contraintes techniques : consommation énergétique, performances des composants, latence, compatibilité des technologies, etc.
Posez-vous les bonnes questions :
Un POC n’a pas vocation à être optimisé. Privilégiez des solutions rapides et flexibles, comme :
Assemblez votre circuit et effectuez des tests unitaires pour valider chaque partie de votre concept. Soyez pragmatique : un POC peut être imparfait, tant qu’il valide la faisabilité du projet.
Prenez des notes sur les performances, les difficultés rencontrées et les solutions envisagées. Cette documentation servira de base pour la suite du développement.
Si le POC est concluant, vous pouvez passer à l’étape suivante : prototype détaillé, design CAO, et validation industrielle.
🔹 Cas 1 : Un capteur de température sans fil pour un bâtiment
➡️ POC : Utilisation d’un ESP32 et d’un capteur DHT22 pour envoyer des données via WiFi à un serveur local.
🔹 Cas 2 : Un dispositif de mesure de la fréquence cardiaque connecté
➡️ POC : Test d’un capteur MAX30100 avec un microcontrôleur Arduino pour vérifier la précision des mesures.
🔹 Cas 3 : Un module de charge solaire pour un objet IoT
➡️ POC : Intégration d’un panneau solaire miniature et d’un circuit de gestion d’alimentation pour tester l’autonomie.
Un POC est une étape clé pour tout projet électronique. Il permet de valider une idée, réduire les risques et orienter les choix techniques avant de passer aux phases plus avancées du développement.
Vous avez une idée de produit électronique et vous voulez vérifier sa faisabilité ? Je peux vous accompagner dans cette étape cruciale. Contactez-moi pour discuter de votre projet ! 🚀
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