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L'électronique, une science qui nous entoure au quotidien. Découvrons ensemble les bases de cette technologie qui anime notre monde.
L'électronique, c'est simple quand on sait comment s'y prendre. Découvrez nos conseils et astuces pour réussir vos projets.
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29/03/2025
Le prototypage hardware est une phase incontournable, mais souvent sous-estimée en termes de coût. Il implique plusieurs itérations et tests avant d’arriver à une version fonctionnelle et optimisée du produit.
Les principaux coûts du prototypage :
Optimisation des coûts :
Réduire le nombre d’itérations en travaillant sur une conception robuste dès le départ permet de limiter les dépenses.
Chaque produit hardware doit respecter des normes de conformité (sécurité, compatibilité électromagnétique, environnement…). Ces certifications sont obligatoires pour pouvoir vendre dans différentes régions du monde.
Exemples de certifications et leurs coûts moyens :
Optimisation des coûts :
Concevoir un produit en respectant les normes dès la phase de design permet d’éviter les modifications coûteuses en fin de projet.
Un produit hardware conçu en laboratoire n’est pas forcément adapté à la production à grande échelle. Il faut l’optimiser pour qu’il soit fiable, répétable et assemblable facilement.
Les principaux coûts d’industrialisation :
Optimisation des coûts :
Bien choisir ses fournisseurs et anticiper les contraintes industrielles dès la conception pour éviter des redesigns coûteux.
L’un des plus grands risques d’un projet hardware, c’est le retard. Une erreur dans le choix d’un composant ou une mauvaise anticipation des stocks peut doubler voire tripler le budget initial.
Exemples d’erreurs fréquentes et leurs impacts financiers :
Optimisation des coûts : Anticiper les délais de fabrication et sécuriser l’approvisionnement en composants critiques.
Une fois le produit prêt, encore faut-il le fabriquer, assembler et livrer aux clients. Ces étapes impliquent également des dépenses significatives.
Les principaux coûts de production :
Optimisation des coûts :
Travailler avec un EMS (Electronic Manufacturing Services) qui maîtrise la supply chain peut réduire les coûts de production et éviter les mauvaises surprises.
Un produit hardware ne s’arrête pas à sa sortie sur le marché. Il faut prévoir les coûts liés au support client, aux réparations et aux évolutions logicielles.
Coûts à anticiper après le lancement :
Optimisation des coûts :
Concevoir un produit modulaire et évolutif permet de réduire les coûts de maintenance et d’extension.
Le développement d’un produit hardware est bien plus coûteux qu’il n’y paraît. Sans une bonne planification et une vision globale, les coûts peuvent exploser et compromettre la rentabilité du projet.
Récapitulatif des coûts à prévoir :
Un bon développement hardware, c’est avant tout une bonne anticipation des coûts.
Ne sous-estimez rien et entourez-vous des bons experts !
17/03/2025
Le stack-up définit la structure du PCB et influence :
Un bon stack-up doit être pensé en amont en fonction des besoins du circuit :
Exemple de stack-up 4 couches
1️⃣ Signal
2️⃣ Masse (GND)
3️⃣ Alimentation (VCC) / Signal interne
4️⃣ Signal
Pourquoi ?
Stack-up 6 couches optimisé
1️⃣ Signal
2️⃣ Masse (GND)
3️⃣ Signal interne / Alimentation (VCC)
4️⃣ Signal interne / Alimentation (VCC)
5️⃣ Masse (GND)
6️⃣ Signal
Pourquoi ?
un article expliquant les défaut de torsion et d'arcage de PCB intéressant
https://www.ncabgroup.com/fr/blog/pcb-bow-and-twist/
Avant de commencer le routage, il faut bien organiser le placement des composants.
Discussion avec la mécanique
Le placement ne se fait pas seul : il doit être en accord avec les contraintes mécaniques.
Définir une stratégie de placement avant de commencer
Un bon placement évite de recommencer le routage en cours de route.
Le routage ne consiste pas seulement à connecter les composants : il faut penser en amont aux contraintes électriques et mécaniques.
Chaque piste de signal génère un retour de courant. Le chemin du retour doit être optimisé pour éviter le bruit et la diaphonie.
Questions à se poser avant de router :
Un PCB mal vérifié peut compromettre tout un projet. Chaque étape doit être contrôlée :
1. Vérification du schéma
2. Vérification des bibliothèques de composants
3. Vérification du placement
4. Vérification du routage
Ne jamais sauter cette étape sous peine de découvrir les erreurs trop tard !
Une fois la conception validée, il faut préparer les fichiers pour la fabrication.
Dessins des couches cuivre, sérigraphie, masque de soudure.
Diamètres et emplacements des trous.
Liste des composants avec références et fournisseurs.
Coordonnées des composants pour l’assemblage automatique.
Discuter en amont avec le fabricant pour éviter les incompréhensions et frais de dossier élevés.
💡 Astuce : Toujours vérifier les fichiers Gerber avec un visualiseur (ex. Gerbv) avant l’envoi au fabricant.
Un PCB bien conçu garantit un projet réussi. En respectant ces bonnes pratiques et en anticipant les contraintes dès le départ, vous maximisez vos chances d'obtenir un circuit fiable, performant et facile à produire.
11/03/2025
L’électronique impose des contraintes spécifiques en termes de taille, de dissipation thermique, de connectivité et d’accessibilité pour la maintenance. Une structure mécanique inadaptée peut compromettre la faisabilité du projet. Par exemple, un boîtier trop compact peut empêcher une ventilation efficace des circuits, entraînant des surchauffes et une réduction de la durée de vie du produit.
L’électronique doit s’intégrer dans un environnement soumis à des contraintes physiques : chocs, vibrations, étanchéité, dissipation thermique… Si ces éléments ne sont pas anticipés, les cartes électroniques risquent de subir des dégradations prématurées ou d’être incompatibles avec leur enveloppe mécanique.
Un travail conjoint dès les premières phases du projet permet de limiter les modifications tardives, souvent coûteuses. Si une pièce mécanique doit être retravaillée pour accueillir un composant oublié, cela entraîne des retards et des surcoûts.
L’union de la mécanique et de l’électronique donne naissance à la mécatronique, une discipline qui optimise l’interaction entre ces deux domaines. En intégrant les deux aspects dès la phase de conception, on peut améliorer la performance, la fiabilité et l’efficacité du produit.
Des outils comme la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) pour la mécanique et les simulations thermiques ou électromagnétiques pour l’électronique permettent d’anticiper les contraintes et d’ajuster la conception en amont.
Dans un projet de conception d’un boîtier industriel, l’équipe mécanique a défini l’enveloppe physique du produit sans consulter les ingénieurs électroniques. Une fois la conception avancée, l’équipe électronique s’est rendu compte que l’espace alloué pour le circuit imprimé était trop petit pour intégrer l’ensemble des composants nécessaires.
Si une collaboration étroite avait été mise en place dès la phase de conception, ces problèmes auraient pu être évités. En intégrant les contraintes mécaniques et électroniques en amont, il aurait été possible d’optimiser l’espace, de réduire les coûts et d’assurer une meilleure fiabilité du produit.
Une conception cloisonnée entraîne des incompatibilités, des coûts supplémentaires et des performances limitées. À l’inverse, une collaboration étroite entre mécanique et électronique, dès les premières phases du projet, permet d’aboutir à un produit optimisé, fiable et adapté à son environnement. La mécatronique est aujourd’hui incontournable pour allier performance et innovation.
02/03/2025
Les microcontrôleurs 8-bit sont les plus simples et les plus anciens, mais restent encore très utilisés aujourd’hui. Ils traitent les données par blocs de 8 bits et sont optimisés pour des tâches peu gourmandes en ressources.
✅ Avantages :
❌ Inconvénients :
🔹 Cas d'utilisation typiques :
Les microcontrôleurs 16-bit offrent un équilibre entre les architectures 8-bit et 32-bit. Ils disposent de plus de mémoire et permettent de traiter des calculs plus complexes tout en conservant une faible consommation.
✅ Avantages :
❌ Inconvénients :
🔹 Cas d'utilisation typiques :
Les microcontrôleurs 32-bit sont aujourd’hui la norme pour de nombreuses applications modernes. Ils sont capables de traiter de grandes quantités de données et prennent en charge des systèmes d’exploitation légers comme FreeRTOS.
✅ Avantages :
❌ Inconvénients :
🔹 Cas d'utilisation typiques :
Le choix entre 8-bit, 16-bit et 32-bit dépend avant tout des exigences du projet. Voici quelques critères pour vous guider :
Il n’existe pas de solution unique, chaque catégorie de microcontrôleur a ses avantages et ses inconvénients. Les 8-bit restent pertinents pour des systèmes simples et peu gourmands en énergie, tandis que les 16-bit offrent un bon compromis. Les 32-bit, quant à eux, sont incontournables pour des applications plus complexes et connectées.
Avant de choisir, posez-vous les bonnes questions : Quels sont vos besoins en puissance, mémoire et communication ? En répondant à ces questions, vous trouverez le microcontrôleur idéal pour votre projet !
🚀 Et vous, quel type de microcontrôleur utilisez-vous le plus souvent ? Dites-le-moi en commentaire !
26/02/2025
L’échauffement des composants est un phénomène naturel causé par les pertes énergétiques sous forme de chaleur. Cette chaleur, si elle n’est pas bien évacuée, peut engendrer :
C’est pourquoi il est indispensable d’intégrer la gestion thermique dès la conception du produit.
Avant de concevoir un système de dissipation thermique, il est crucial de repérer les principales sources de chaleur dans un circuit :
Une fois ces éléments identifiés, on peut travailler sur des solutions adaptées.
Un bon routage et une gestion thermique efficace du PCB permettent de mieux répartir la chaleur :
Certains composants sont disponibles avec un boîtier optimisé pour la dissipation thermique :
Deux grandes stratégies permettent d’évacuer la chaleur générée :
Dissipation passive (sans alimentation) :
Dissipation active (avec alimentation) :
Avant la production d’un produit électronique, il est indispensable de valider la gestion thermique via des simulations et des tests :
Lors de la conception d’un produit, son utilisation prévue était de 8 heures par jour. Cependant, un client l’a utilisé en continu, 24h/24 avec un système de roulement en 3x8. Cette sollicitation intensive a entraîné une montée en température excessive du produit, atteignant 70°C, mettant en danger la fiabilité des composants.
Face à cette situation, une modification rapide a été mise en place sous la forme d’un patch facile à appliquer par les techniciens sur site, minimisant ainsi les interruptions de service. Après l’application de cette amélioration, la température du produit est descendue à 50°C, garantissant une meilleure durabilité et évitant de potentielles défaillances.
La gestion thermique ne doit jamais être une réflexion de dernière minute. En l’intégrant dès la phase de conception, vous éviterez les problèmes de surchauffe, garantirez une meilleure fiabilité et optimiserez les performances de votre produit électronique.
18/02/2025
Lorsqu'un recruteur souhaite embaucher un collaborateur technique, il est indispensable de s’assurer que le candidat possède non seulement des connaissances théoriques, mais également une expérience concrète qui lui permet de résoudre des problèmes dans la pratique. Traditionnellement, les tests techniques se contentent de poser des questions à réponse unique, souvent codifiées. Par exemple, on peut demander :
« Calculez la constante de temps d’un filtre RC avec R = 1 kΩ et C = 100 nF. »
La réponse attendue serait : τ = R × C = 1 kΩ × 100 nF = 100 μs.
Dans ce cas, le recruteur attend une réponse « correcte » prédéfinie. Cependant, cette approche présente plusieurs limites :
Les tests à réponses ouvertes permettent d'aller au-delà d'une simple vérification théorique. Ils offrent la possibilité au candidat d'expliquer son raisonnement, de détailler son expérience et d’apporter des nuances selon le contexte. Prenons l'exemple de la question sur les alimentations :
« Quels sont les différents types d’alimentations ? »
Plutôt que d'attendre une réponse unique, le recruteur peut laisser le candidat exprimer son point de vue, ce qui permet d'évaluer plusieurs aspects :
Connaissance théorique approfondie : Le candidat peut mentionner qu'il existe plusieurs types d'alimentations – alimentation sur secteur, sur batterie, AC/DC, DC/DC, linéaire, à découpage, etc.
Application pratique : Il peut expliquer dans quelles situations il a opté pour une alimentation linéaire plutôt que pour une alimentation à découpage, en évoquant les enjeux de bruit, de coût, ou de rendement énergétique.
Adaptation aux contraintes : Le candidat peut détailler comment il a choisi une alimentation en fonction des contraintes spécifiques d’un projet, comme la nécessité de garantir une alimentation stable pour des circuits sensibles ou de minimiser la consommation dans un produit portable.
Cette approche offre ainsi un double avantage : elle permet d'évaluer la profondeur des connaissances du candidat et de mieux comprendre son expérience professionnelle.
Pour mettre en place des tests techniques plus qualitatifs et ouverts, voici quelques recommandations :
Au lieu de poser des questions fermées, privilégiez celles qui demandent une analyse ou une description détaillée. Par exemple :
« Pouvez-vous décrire les différentes méthodes d’alimentation d’un circuit électronique et expliquer dans quelles situations vous privilégieriez chacune d’entre elles ? »
« Racontez-nous une expérience où vous avez dû choisir entre différentes solutions d’alimentation. Quels critères avez-vous pris en compte ? »
Ces formulations incitent le candidat à détailler son raisonnement et à partager des exemples concrets issus de son parcours.
Les tests techniques peuvent être conçus sous forme de mini-projets ou de scénarios à résoudre. Par exemple :
« Imaginez que vous devez concevoir l’alimentation pour un appareil portable destiné à fonctionner en autonomie pendant 24 heures. Quelles solutions envisageriez-vous, et pourquoi ? »
Ce type de question oblige le candidat à se mettre dans la peau d’un ingénieur en situation réelle et à démontrer sa capacité à prendre des décisions adaptées.
Le test doit être suffisamment long pour que le candidat ne puisse pas tout faire.
Les questions doivent être suffisamment indépendante pour être traiter dans n'importe quel ordre.
Le test doit couvrir une large gamme dans le domaine afin de connaître la dominance du candidat.
Donner un temps déterminé en précisant que le questionnaire peut se faire sans n'importe quel ordre.
Au final le candidat aura commencé par le domaine qu'il maîtrise le plus pour finir ce qu'il maîtrise le moins.
Adopter des tests techniques à réponses ouvertes présente plusieurs bénéfices pour l’entreprise :
Les tests techniques sont un outil indispensable lors des recrutements, mais leur valeur dépend de la façon dont ils sont conçus. Les questions fermées et standardisées ne permettent pas toujours de cerner l'étendue des compétences d’un candidat. En optant pour des questions ouvertes et des cas pratiques, les recruteurs pourront mieux comprendre l’expérience réelle des candidats et ainsi sélectionner ceux qui sauront réellement répondre aux défis techniques de l’entreprise.
Vous souhaitez améliorer vos processus de recrutement et mieux évaluer les compétences techniques de vos futurs collaborateurs ? N’hésitez pas à me contacter pour en discuter ou à partager vos expériences en commentaires.
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